Faire une rencontre scato (scatophile) dans la vie réelle est de l’ordre de l’improbable ! Fort heureusement, des sites de rencontre scato se sont développés et permettent désormais de faire des rencontres avec des hommes, des femmes et même des couples scatophiles. Nous allons vous donner les meilleurs sites scato pour vivre cette pratique sexuelle !
💩 C-Dating, pas un site scato mais ô combien efficace…
Parfait ! 4.6 out of 5.0 stars (772 votes)
Avec une note de 4,5/5 basée sur 772 avis, C-Dating est sans aucun doute le site de référence en France pour faire des rencontres sexuelles alternatives, notamment scatophiles. Il compte une très importante communauté de personnes aux pratiques sexuelles marginales et taboues. Sur C-Dating, vous trouverez des milliers de femmes et d’hommes de tout âge, célibataires ou en couple, passionnés de sexe et désireux de tester de nouvelles expériences extrêmes. Le site attire à cet effet tous ceux qui veulent pimenter leur sexualité et osent franchir les limites, notamment en matière de scatophilie. L’avantage de C-Dating est que chacun y indique clairement ses pratiques sexuelles, ce qui permet de rapidement repérer les personnes intéressées par le scat. Lors de l’inscription, vous devrez renseigner vos pratiques sexuelles préférées. Il est même possible d’ajouter la scatophilie dans votre profil. Ainsi, en quelques clics, vous pourrez contacter des dizaines de femmes scatophiles prêtes à réaliser vos fantasmes les plus sales. Le site est très actif avec des milliers de nouveaux inscrits chaque semaine, de quoi largment trouver chaussure à votre pied ! Si vous cherchez à concrétiser vos fantasmes scatophiles les plus fous dans la vraie vie, C-Dating est fait pour vous !
💩 JM Fétichistes, un des meilleurs sites de rencontre scatophile
Excellent ! 4.1 out of 5.0 stars (645 votes)
JM Fétichiste est sans conteste l’un des meilleurs sites pour faire des rencontres scatophiles en ligne. Bien qu’à la base orienté BDSM et fétichisme, le site compte une importante communauté de pratiquants du scatophilie et de nombreuses femmes ouvertes à tester cette pratique. Le site fait partie du réseau Jacquie & Michel connu pour ses vidéos porno amateur. Au fil des années, il a su rassembler une large communauté de personnes aux sexualités marginales et alternatives, notamment adeptes du BDSM, fétichisme et pratiques paraphiliques dont la scatophilie. L’avantage avec J&M Fétichiste est que tous les profils sont vérifiés : pas de faux profils ni d’arnaques, uniquement des personnes réelles et sérieuses. Le site est très actif, avec plusieurs centaines de nouveaux profils chaque semaine, permettant de multiplier les opportunités de rencontres. Grâce à la recherche par mots-clés et aux nombreux filtres, vous pourrez facilement trouver des partenaires scatophiles près de chez vous. De plus, le tchat permet d’échanger en direct et d’organiser des rencontres ou des partouzes (notamment scatophiles) dans les grandes villes. Avec sa communauté importante (avec pas mal de scatophiles) et ses outils efficaces, JM Fétichiste est le site idéal pour réaliser vos fantasmes les plus extrêmes !
💩 AdultFriendFinder, le site aux orientations sexuelles très variées
AdultFriendFinder est un des mastodontes mondiaux des sites de rencontres pour adultes. Bien que généraliste, on y trouve une importante communauté scatophile grâce aux dizaines de millions d’utilisateurs à travers le monde. Créé en 1996, AdultFriendFinder fait partie des sites historiques de rencontres en ligne. Au fil du temps, il a su rassembler une large communauté aux orientations sexuelles très variées. Le site revendique des millions d’inscrits à travers le monde ! L’énorme base de membres permet de trouver plus facilement des partenaires pour des pratiques de niche comme la rencontre scatophile. Via les nombreux outils de recherche et filtres, vous pourrez cibler les membres scatophiles selon votre localisation. Le gros atout du site est sa communauté très active, avec des milliers de nouveaux profils ajoutés chaque jour. Les membres échangent beaucoup sur les forums et chatrooms thématiques autour de la scatophilie.
💩 JM SM, un site SM populaire pour une rencontre scat
Spécialisé dans le BDSM, le site JM SM comporte une large communauté scatophile. Étant donné son orientation sadomasochiste, beaucoup de membres sont adeptes des pratiques paraphiliques extrêmes et recherchent en partie une rencontre scat. Le gros avantage de J&M SM est la vérification systématique des profils. Pas de fake, que des personnes réelles assumant pleinement leurs envies les plus dévergondées. Le site attire les amateurs de soumission, d’humiliation, ce qui inclut souvent la coprophilie. Grâce au moteur de recherche, il est facile de trouver des dominantes ou des soumises scatophiles près de chez soi. Que vous soyez débutant ou expert dans la rencontre scato, J&M SM est un excellent site pour trouver des partenaires expérimentés et réaliser vos fantasmes les plus crades en toute sécurité.
💩 Alt.com, un site qui gagne à être connu
Bon ! 3.5 out of 5.0 stars (672 votes)
Alt.com est un site réputé dans les milieux BDSM et fétichistes. Bien qu’à la base dédié au sadomasochisme, il compte une importante communauté scatophile. Le site fait figure de pionnier dans les rencontres sexuelles alternatives. Au fil des années, il a su fédérer les adeptes de pratiques sexuelles extrêmes : domination, soumission, fétichisme, et également scatophilie. On y trouve de nombreuses dominatrices professionnelles proposant des séances d’humiliation et de pratiques scatophiles. Le site compte des centaines de milliers de membres à travers le monde, ce qui augmente vos chances de trouver la perle rare. L’avantage d’Alt.com est que les membres publient régulièrement des photos et vidéos de leurs ébats. Vous pourrez donc rapidement repérer les profils scatophiles en vérifiant leur contenu multimédia. Lors de notre test, nous avons d’ailleurs trouvé de nombreuses femmes assumant pleinement leur attirance pour le scat.
Comment faire des rencontres scato ?
Les difficultés pour trouver un/une partenaire
Faire des rencontres scato n’est pas chose aisée. Voici les principales difficultés rencontrées :
- Une pratique taboue et marginale, que peu de gens osent évoquer en public.
- La crainte d’être jugé et rejeté en parlant de ce penchant.
- Un sujet difficile à aborder lors d’une première rencontre.
- Une majorité de scatophiles qui restent discrets et le cachent à leur entourage.
- Des partenaires potentiels qui peuvent être choqués ou dégoûtés si on leur en parle.
- La rareté de lieux ou d’événements destinés aux adeptes de cette pratique.
- Le manque de sites de rencontre spécialisés avec une base d’utilisateurs importante.
- La nécessité de prendre des précautions sanitaires qui peut freiner certains.
- La difficulté de trouver un partenaire accepting d’explorer cette sexualité.
Trouver chaussure à son pied relève donc du parcours du combattant pour les scatophiles, d’où l’intérêt de sites de rencontre dédiés.
L’intérêt des sites scatophiles
Face à ces difficultés, un site de rencontre scatophile représente souvent la meilleure solution. Voici les principaux avantages :
- Ils permettent de rencontrer d’autres scatophiles assumés. Plus besoin de cacher son penchant.
- On peut aborder le sujet librement, sans tabou ni jugement.
- Ils offrent un vaste choix de partenaires potentiels compatibles.
- On sait à l’avance que les membres sont ouverts à explorer cette sexualité.
- Ces sites sont conçus spécifiquement pour faciliter les rencontres scato.
- Ils donnent accès à des forums ou chat pour échanger entre scatophiles.
- Certains organisent même des événements (soirées, vacances…) réservés aux adeptes.
- L’anonymat est préservé : on peut rester discrets vis-à-vis de son entourage.
- Ils permettent de trouver des partenaires expérimentés pour une initiation en douceur.
- Les dérives sont limitées par la modération des sites scatophiles sérieux.
Pour toutes ces raisons, les sites de rencontre scato s’avèrent le meilleur moyen de rencontrer des partenaires compatibles et de vivre pleinement sa sexualité.
Conseils pour aborder le sujet
Comment amener le sujet de la scatophilie avec un(e) partenaire potentiel(le) ? Voici quelques conseils :
- Ne pas en parler trop tôt, apprenez d’abord à vous connaître.
- Amenez le sujet progressivement une fois qu’il y a un début de confiance.
- Jaugez d’abord son ouverture d’esprit sur les sexualités alternatives.
- Expliquez votre penchant calmement, sans forcer ni brusquer.
- Rassurez sur le fait que vous ne forcerez jamais un partenaire.
- Proposez d’y aller en douceur, par étapes. Commencez soft.
- Insistez sur le fait que l’hygiène et la santé seront vos priorités.
- Répondez à ses interrogations de manière rassurante.
- Suggérez de commencer par regarder des vidéos ou images ensemble.
- Valorisez sa participation et montrez-vous reconnaissant s’il/elle essaie.
- Respectez un refus et ne le prenez pas personnellement.
Les obstacles à la création d’un site scato dédié
Bien que cela puisse sembler étonnant, il n’existe à l’heure actuelle aucun site de rencontre entièrement dédié à la scatophilie et réellement efficace pour faire des rencontres concluantes.
Un public trop restreint
La principale difficulté est le nombre limité de scatophiles assumés, même à l’échelle mondiale. Les estimations les plus hautes évoquent 1% de la population. Un bassin d’utilisateurs trop faible pour faire vivre un site indépendant et atteindre une masse critique.
Le tabou autour de la scatophilie
Malgré une certaine curiosité, beaucoup refusent encore de franchir le pas par peur d’être marginalisés. Même au sein de la commmunauté BDSM, la scatophilie demeure taboue. Ce qui n’incite pas à créer un site qui lui serait entièrement dédié.
Un investissement risqué
Entre développement, promotion et modération, créer un nouveau site spécialisé représente un investissement conséquent. Et la rentabilité n’est pas garantie vu le faible nombre de scatophiles assumés. Un pari financier qui refroidit les ardeurs.
Des risques juridiques accrus
La scatophilie étant perçue comme une déviance par une majorité de gens, un site qui en fait sa spécialité s’expose à davantage de risques légaux qu’un site plus “classique”. Un frein supplémentaire.
Pourquoi se rabattre sur les sites dédiés aux paraphilies ?
De nombreuses personnes à la recherche de partenaires scatophiles s’étonnent qu’il n’existe pas à proprement parler de site de rencontre entièrement dédié à cette pratique sexuelle. Pourtant, plusieurs obstacles expliquent la difficulté à créer un tel site. Nous allons voir quelles sont les principales raisons qui font qu’il n’existe pas encore de site de rencontre 100% scato réellement efficace et pourquoi il reste préférable de se tourner vers des sites dédiés aux paraphilies au spectre plus large.
Une large base d’utilisateurs
En drainant l’ensemble des adeptes de pratiques non-conventionnelles, ces sites rassemblent déjà une audience importante. Logique d’y trouver aussi une proportion non négligeable de scatophiles.
Des membres ouverts d’esprit
En rejoignant ce type de site, les utilisateurs font preuve d’une ouverture aux sexualités alternatives. Même si ce n’est pas leur tasse de thé, beaucoup se montrent tolérants vis-à-vis de la scatophilie.
La sécurité du nombre
Noyées au sein de la large communauté, les personnes attirées par la scatophilie s’y sentent moins marginalisées. L’anonymat est mieux préservé.
Des garanties sérieuses
Ces sites installés de longue date offrent des garanties sérieuses sur la modération des échanges et le respect de la vie privée, gages de rencontres de qualité.
De nombreux outils pour cibler sa recherche
Avec les options de recherche poussées et les nombreux filtres disponibles, trouver des partenaires scatophiles est grandement facilité sur ces plateformes établies.
Des espaces d’échange dédiés
La plupart proposent des forums, chats ou messageries internes dédiés à la scatophilie pour rencontrer plus facilement des adeptes.
Verdict
Bien que perfectibles, les sites de rencontre dédiés aux paraphilies accueillant une communauté scato représentent à l’heure actuelle la meilleure alternative. Leur ancienneté, leur sérieux et leur audience conséquente en font des sites de choix pour maximiser ses chances de faire des rencontres scato réussies, en toute discrétion.
Les limites des sites scato gratuits
Attirés par la gratuité, nombreux sont ceux qui se tournent vers des sites de rencontre scato sans abonnement payant. Mais derrière le concept alléchant se cachent souvent de nombreuses déceptions.
Peu d’utilisateurs actifs
La plupart des sites scato gratuits souffrent d’un manque criant d’utilisateurs actifs. Les nouveaux inscrits se lassent rapidement face à la faible activité sur ces plateformes. Difficile dans ces conditions de maximiser ses chances de rencontrer des partenaires motivés.
Des profils non vérifiés
Sans abonnement payant, il est facile de créer un faux profil en quelques clics. Rien ne permet de vérifier l’identité réelle des membres. Les arnaques et usurpations d’identité sont donc monnaie courante. Méfiance également vis-à-vis des profils trop attrayants qui se révèlent souvent factices.
Peu d’engagement des membres
Sur un site gratuit, les utilisateurs se sentent peu investis. Certains créent un profil par simple curiosité sans réelle intention de rencontre derrière. D’autres sont simplement là pour accumuler des contacts Messenger. Autant de profils inactifs qui encombrent le site.
Des options limitées
Les fonctionnalités sont réduites au minimum sur les sites scato gratuits. Impossible la plupart du temps de rechercher un profil via des critères précis ou de discerner facilement les membres actifs des inactifs. Les options de messagerie instantanée sont aussi limitées.
Peu de sérieux et de sincérité
Certains profitent de l’anonymat et de la gratuité que garantissent ces plateformes pour adopter des comportements irrespectueux. Blagues vulgaires, propos grossiers et messages copiés-collés pullulent. Le niveau des conversations s’en ressent clairement.
Quasi absence de modération
Faute de moyens, les sites scato gratuits ne disposent pas d’équipes de modération efficaces. Les dérives de certains membres ne sont pas sanctionnées. Cela peut vite décourager ceux qui recherchent des échanges constructifs.
Les limites des sites d’annonces scato
Certains tentent également leur chance sur des sites d’annonces scato entre particuliers. Mais là encore, la réalité est souvent décevante.
Majorité d’hommes
Les annonces postées par des femmes scatophiles se font extrêmement rares sur ces plateformes. La grande majorité des annonces émanent d’hommes en quête de partenaires féminines, avec peu de succès dans la plupart des cas. Le déséquilibre est flagrant.
Faux profils et arnaques
Comme sur les sites gratuits, les faux profils pullulent. Rares sont les annonces de femmes qui s’avèrent authentiques. Méfiance également vis-à-vis des escrocs qui réclament de l’argent avant une rencontre. Prudence toujours de mise.
Des exigences souvent démesurées
Beaucoup d’hommes profitent de ces sites d’annonces pour assouvir leurs fantasmes les plus fous. Certains n’hésitent pas à énumérer des listes d’exigences précises quant au physique ou aux pratiques sexuelles attendues, ce qui peut vite refroidir.
Peu d’informations sur les profils
Limités à quelques lignes, la plupart des profils ne fournissent que des informations lacunaires. Difficile dans ces conditions de faire vraiment connaissance avant d’envisager une rencontre, d’où de nombreuses désillusions.
Des pratiques à risque mises en avant
Sans aucune modération des contenus, certains n’hésitent pas à vanter des pratiques scato à risque comme l’ingestion de matières fécales. Des dérives qui peuvent choquer les plus prudents.
Une sécurité aléatoire
Contrairement aux sites spécialisés, ces plateformes d’annonces ne proposent aucun conseil ou information sur les précautions sanitaires à prendre. Chacun est livré à lui-même, au risque de prendre des libertés dangereuses pour la santé.
Qu’est-ce que la scatophilie ?
Définition de la scatophilie
La scatophilie ou coprophilie désigne le fait d’éprouver un plaisir sexuel pour les excréments. Une personne scatophile aime les excréments et prend son pied à toucher, sentir et même avaler les excréments. Une bonne part des scatophiles éprouvent une grande excitation à ce qu’une personne les humilient en faisant leurs besoins sur eux. Le scatophile a des affinités avec la rencontre uro. Cette pratique est souvent associée au sadomasochisme et peut être aussi caractérisée comme le fétichisme des excréments. D’ailleurs, selon une étude finlandaise, c’est près d’un sadomasochiste sur cinq qui a déjà pratiqué de prés ou de loin la scatophilie. Il y a différents degrés dans les relations scato. Certains scatophiles se limitent à s’exciter devant leurs partenaires qui défèquent aux toilettes. D’autres vont plus loin et demande à leurs partenaires de vider leurs intestins sur eux. Pour les plus extrêmes, ils vont jusqu’à offrir leurs bouches pour servir de cuvettes de toilettes.
Origines de la scatophilie
Les origines de la scatophilie sont mal connues et font l’objet de débats dans la communauté psychiatrique. Certains évoquent des traumatismes durant l’enfance liés à la propreté, d’autres des dysfonctionnements hormonaux ou génétiques. D’un point de vue psychanalytique, la scatophilie pourrait provenir d’une fixation à un stade précoce du développement psycho-sexuel. Le plaisir de la défécation et l’intérêt pour les matières fécales correspondraient à une régression vers le stade anal (18 mois – 3 ans). Mais il n’existe aucun consensus scientifique sur les causes de cette paraphilie. La plupart des scatophiles ne rapportent pas d’événements traumatiques particuliers durant leur enfance. Il s’agirait donc surtout d’une préférence sexuelle innée, au même titre que l’homosexualité par exemple.
Caractéristiques des scatophiles
Les scatophiles ne présentent pas de profil type particulier. On en trouve dans toutes les classes sociales et tous les milieux. Cependant, certaines tendances se dégagent :
- Une majorité d’hommes (80% environ).
- Un âge moyen de découverte de la scatophilie autour de 18-20 ans.
- Une forte association avec le sadomasochisme. Environ 50 % des scatophiles pratiquent également le BDSM.
- Une recherche fréquente de domination / humiliation. Beaucoup aiment se faire rabaisser et utiliser comme toilettes.
- Un goût prononcé pour les odeurs et textures. Le côté sensoriel est central dans le plaisir scatophile.
- Une excitation par voyeurisme (regarder l’autre déféquer).
- Une préférence pour les selles molles et odorantes.
- Une orientation principalement hétérosexuelle, mais aussi homosexuelle.
- Une volonté de garder cette pratique secrète dans la majorité des cas.
Risques et précautions
La scatophilie implique un contact rapproché avec des matières fécales et présente donc certains risques sanitaires :
- Infections : les selles peuvent contenir des bactéries (E. coli…), virus (hépatite A et E…), parasites (giardiase…) ou champignons provoquant des infections.
- Hépatites : le risque concerne surtout les hépatites A et E qui se transmettent par voie oro-fécale.
- Gastro-entérites : les gastro-entérites infectieuses à salmonelles, shigelles ou campylobacters sont fréquentes.
- Parasitoses : amibiase, giardiase, oxyurose, ascaridiose…
- Mycoses : candidose, parasitose…
- IST : certains germes comme le papillomavirus peuvent également contaminer le partenaire.
Pour limiter ces risques, des précautions s’imposent :
- Utiliser des préservatifs pour la pénétration anale et vaginale.
- Éviter le contact avec les muqueuses (yeux, bouche…).
- Prendre une douche soigneuse après l’acte.
- Ne pas avaler les selles.
- Éviter toute personne présentant des symptômes digestifs.
- Se faire dépister régulièrement pour les IST.
- Prendre contact avec un médecin en cas de symptômes suspects.
Bien appliquées, ces précautions permettent de vivre sa scatophilie en limitant fortement les risques.
La scatophilie est-elle un trouble mental ?
La scatophilie est classée depuis longtemps comme une paraphilie (perversion sexuelle) dans les manuels de psychiatrie. Elle figure notamment dans le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux). Cependant, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer la pathologisation abusive de cette pratique. Certains psychiatres estiment qu’il s’agit d’une variante sexuelle non pathologique, au même titre que l’homosexualité par exemple. Tant qu’elle ne nuit pas à la vie sociale, affective ou professionnelle de la personne, la scatophilie ne devrait pas être considérée comme une maladie mentale selon eux. Elle relèverait simplement d’une préférence sexuelle atypique. Quoi qu’il en soit, la scatophilie reste très marginalisée dans notre société. La plupart des scatophiles doivent cacher leur penchant par peur d’être rejetés ou humiliés. Ils éprouvent souvent un fort sentiment de honte. Pourtant, entre adultes consentants et en prenant les précautions nécessaires, cette pratique ne fait de mal à personne. Une plus grande acceptation de la diversité des orientations sexuelles permettrait sans doute de déculpabiliser les scatophiles.
Témoignages de scatophiles
Lili, 28 ans
J’ai découvert mon amour pour les excréments pour la première fois durant mon adolescence. Je naviguais sur le web à la recherche de photos et de vidéos pornographiques et je suis tombé par hasard sur une la catégorie scatophilie. Au début, j’ai trouvé ça complément fou et j’ai été à la fois dégoûté et attiré par cette pratique. J’ai ainsi découvert mon goût pour les excréments assez jeune et cette passion n’a fait qu’augmenter avec le temps. Mon excitation ne provient pas des excréments mais plutôt du fait de voir mon partenaire en train de déféquer. Quand le caca est liquide et qu’il sent fortement, je suis toute émoustillée. J’ai rencontré mon premier partenaire via un site de rencontre qui est pour moi la solution la plus adaptée pour ce type de pratique.
Véro, 39 ans
Depuis petite, j’ai toujours été fasciné par le caca. Je regardais aller aux toilettes mes amis et glisser mon regard dans les trous des portes quand c’était possible. Quand j’ai grandis, j’ai pu m’apercevoir que c’était plus qu’un jeu. Je me suis rendu compte que cette fascination avait un nom et que c’était la scatophilie. Au début, j’étais vraiment gêné et je n’acceptais pas forcément mon péché mignon. Cependant, je ne pouvais pas m’empêcher de toujours regarder des vidéos scato. Puis, je suis tombé sur un site (C-Dating) où se trouver des personnes comme moi. J’ai pu faire de nombreuses rencontres scato et apprécier comme il se doit cette pratique. Personnellement, je prend mon pied quand un homme m’étalent ses excréments sur tout mon corps. Je suis au bord de l’orgasme lorsque mon partenaire se soulage sur moi. J’aime aussi les douches dorées (urines) mais bien moins que le caca.
David, 25 ans
Je pratique la scatophilie depuis mes 18 ans. Au début, j’étais très gêné par cette attirance et je pensais être anormal. Puis en discutant sur des forums, je me suis rendu compte que nous étions nombreux dans ce cas. J’assume désormais totalement mon penchant scatophile. J’aime sentir et toucher les selles de ma partenaire, je trouve ça très excitant. Je n’irai jamais jusqu’à manger les matières fécales par contre, la santé avant tout ! J’ai testé plusieurs sites de rencontres spécialisés et cela m’a permis de rencontrer des partenaires ouvertes pour explorer cette sexualité. La plupart sont curieuses d’essayer. Il faut juste amener le sujet avec tact et respecter les limites de chacun.
Marine, 32 ans
Je suis une femme scatophile depuis mon adolescence. J’adore regarder et sentir l’autre déféquer, l’odeur m’excite beaucoup. J’assume totalement ce fantasme. J’ai longtemps eu du mal à oser en parler avec des partenaires. Puis j’ai découvert un site de rencontre dédié à la scatophilie. Quel soulagement de pouvoir échanger librement sur ce sujet ! Grâce à ce site, j’ai exploré plusieurs pratiques scato avec des partenaires complices. Le plus excitant pour moi, c’est quand l’homme se soulage sur mon corps. Je prends beaucoup de plaisir à me faire utiliser comme toilettes. Bien sûr, l’hygiène est primordiale. Une bonne douche est obligatoire après nos ébats. Mais quand c’est fait dans les règles, la scatophilie me procure d’intenses orgasmes !
Thomas, 48 ans
Je pratique la scatophilie depuis mon adolescence, en cachette au début puis de manière assumée. J’aime surtout déféquer devant ma partenaire et voir son excitation. Pendant longtemps, j’ai eu beaucoup de mal à oser en parler avec mes compagnes. J’avais peur d’être rejeté. Puis j’ai découvert un site de rencontre spécialisé dans le scatophilie. Ça a tout changé ! J’ai pu rencontrer des femmes elles-mêmes scatophiles ou simplement curieuses d’explorer cette sexualité. Le fait de pouvoir en discuter librement ensemble était un véritable soulagement. Avec certaines partenaires, nous sommes allés loin dans la pratique scato, en prenant bien sûr toutes les précautions d’hygiène nécessaires. Ces expériences resteront des moments mémorables de ma vie sexuelle.
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